| Accueil | | Quoi ? | | 2009 |
"Robowar" / "Robot da guerra" : Bruno Mattei 1988 outside-link (+++ Attention Rires ! Tout donbi dans sa combi cuir casque intégral de motard futuriste à deux balles, un androïde lasérise du Rambo à tout va. Il les localise d’abord péniblement qrâce à sa vision 72 dpi floue pixelisée du futur du passé 8-bits qui donne envie d’offrir des Afflelous. Puis sa voix de robot nazillarde finit de pourrir la crédibilité de l’effort vestimentaire sans même seulement nous permettre de saisir un traitre mot de son incessant babil. Bref si dialogues il y avait, les doubleurs se sont consciencieusement arrangés pour qu’on en profite surtout pas. Enfin un bon coup de Rangers dans une buse qui trainait par là achèvera de confirmer la repompe plan pour plan de Predator... sans la classe des dreadlocks.)
"Meteore, le glaive de la vengeance" / "Sword of Heaven" : Byron Meyers 1981 outside-link (++++ Deuxième passage au Cleube© pour ce nanar de très bonne facture. De ce terreau on peut, entre autres, extraire une brillante scène de jeté de nonne paraplégique du haut de corniche. Pour une plus ample description du préjudice filmesque, se reporter à la chronique du mercredi 02 septembre ci dessous.)
"Les Roues de la Mort" / "Rolling Vengeance" : Steven Hilliard Stern 1987 outside-link (Joey Rosso, chauffeur-routier de son état d’Ohio (prononcer "eau,ail,eau") voit rouge lorsque qu’une bande de dégénérés de capotes alcoolisés dézingue toute sa famille à la suite d’un accident de la route.La vengeance est au tournant sous la forme d’un "monster truck" improbable muni d’une énorme foreuse rétractable que le héros s’est cassé les reins à monter pendant toute une séquence et qui ne servira véritablement qu’une fois, pour démonter une portière ! Les méchants rassurez-vous finiront tous écrasés.
Un film somme toute contre l’alcool au volant faisant surtout l’apologie de la self-justice au pays de la pétoire constitutionnelle.
Ned beatty (Tiny Doyle) après avoir imité la truie dans "Délivrance" incarne un gros porc en guest star dans ce métrage sans inspiration où l’on retiendra que les routiers sont sympas mais bon, y’a des limites !
)
"Ursula L’anti gang" / "Colpo in Canna" : Fernando di Leo 1975 outside-link (Gaudriole ritale retoquée. Ursula Andress a tout juste aligné ses premières lignes qu’un grand reunoi lui colle un maousse bourre-pif. Ca surprend. A terre elle nous offre royalement l’occasion de bien reluquer ses jarretelles et sa vieille gaine. Ca amuse. Puis elle se désape si souvent sans aucune connexion avec le maigre scenar’ que les baillements prennent rapidement le dessus. Quelques miteuses scènes de baston entrecoupent ensuite cette intrigue tragi-comique. Exit !)
"Raging Fury" / "Hell High" : Douglas Grossman 1989 outside-link (Commence comme une sorte d’Alice au pays des Loubards. Par un vieux trauma. Cauchemar qui resurgit lorsque devenue prof, elle est matée puis malmenée par ses couillons d’élèves. S’enfilent donc une suite de flashes de ses tits sous la douche, un consciencieux massage mammaire après l’avoir défoncée au lexomil et enfin la blague qui tourne mal lorsqu’elle se jette par la fenêtre dans un ultime effort. On aura reconnu Carrie sauf qu’ici le problème est dentaire, réglé à coup de brique dans la gueule. Un brin longuet.)
"L’éxécuteur défie l’Empire du KungFu" / "Haegyeolsa" : Godfrey Ho 1982 outside-link (+++ "Restauré" par Bach Films voilà un solide nanar deux-en-un comme Ho en a le secret. Baston de poporc rouquin moustachu avec bandeau mousse vissé sur le crane face à big afro assomé de dialogues débiles à souhait. Technique du serpent avec index crochus au bout de bras plié en extra. Tout est archi cave et fractal. Voir ici. Dommage que le deuxième film ne soit pas à la hauteur nanarde du premier : il s’agit d’un inspecteur Colombin qui se met en charge de retrouver la soeur d’une meuf qui ne pipe pas mot pendant tout le film, pas pratique... Sinon à noter : à 20’ "pas de problème dans le Cleube", à 36’ "le cassoulet de Saïgon", ainsi que deux scènes de combattants qui meurent en regurgitant, l’un de l’eau, l’autre du lait, afin de passer discrètement la censure !)
Pousse-gavé : Spécial mix d’explosion de têtes of Baskee’s finests extracts 2009 (Hypnotique et consumant, psychotique et confondant. C’est beau et ça fait rentrer chez soi.)
"The Asphyx" : Peter Newbrook 1973 outside-link (Ainsi donc on pouvait photographier l’âme des mourrants en l’exposant à une plaque de sels d’argent... Hmm, on supposera que cette fabuleuse trouvaille n’est jamais parvenue jusqu’à nous car ça ne marche ni avec le polaroid ni le numérique tout simplement. Mais encore avec une "camera obscura", un projo quoi, on peut même mettre l’âme en boite ! Ce qui provoque inmanquablement la vie éternelle de l’heureux élu. Pratique et malin. Sauf que idem, ça ne marche qu’avec les anciennes lampes... zut. Joli film gothique "The Asphyx" n’est assurément pas un nanar mais la marionnette qui figure l’âme, sorte de Fraggle Rock maigrichon en haillons, provoque quand même d’abord un sourire puis de la compassion.)
"Les bêtes féroces attaquent" / "Belve feroci" : Franco E. Prosperi 1984 outside-link (Ces bêtes féroces là on mis tellement de temps à attaquer qu’on a sabordé la séance avant qu’elles ne se décident. Infiniment lent et nul.)
"Hammer" / "Hammerhead" : Enzo G. Castellari 1987 outside-link (++++ Hammer, flic de choc est le témoin impuissant de l’assassinat de son pote Greg écrasé sous un container sur les docks de Miami. Il se lance tête baissée et vengeance au poing à la pousuite du tueur qui parvient à s’échapper en sautant dans un ferry en partance pour la Jamaique. Mais un océan ne saurait stopper la charge de Daniel Greene !
Ni une ni deux, Hammer part pour Kingston. Sur place, il retrouve son vieux poto José, également ancien des forces spéciales reconverti en taxi cool. Ils se mettent alors en route pour la vengeance et seront bien surpris de découvrir qui tire les ficelles...
Daniel Greene toujours aussi massif incarne un flic comme on les aime, qui sort la pétoire avant sa plaque. Fort d’une carrure lui permettant d’essuyer tous types de cascades et de roulé-boulés, Daniel s’en sort plutot bien malgré un air peu finaud dans ce Miami Vice sauce bolo.
Dedans tu trouveras aussi :
— une poursuite en jet ski
— un bon échange d’insultes très inspirées
— Un rasta blanc sosie de John Turturo
— moults bourre-pifs)
"Meteore, le glaive de la vengeance" / "Sword of Heaven" : Byron Meyers 1981 outside-link (++++ Un katana magique bleu fluo forgé dans un alliage provenant d’une météorite est convoitée par une bande de racketteurs para-millitaires. Pour corser l’intrique, un microfilm non moins convoité est logé dans le manche de la dite serpette ancestrale. Un maquereau golden boy, gérant d’un bordel feutré s’en mèle on ne sait plus pourquoi. Un flic chauve est chargé de l’enquête, il fait la connaissance d’un étrange motard solitaire adepte du kung-fu également à la recherche du sabre fantastique. Cet erzatz de bruce lee (Tadashi Yamashita,le méchant de american ninja...) sympathise avec le schmit et ensemble ils décident de se mettre en quète du katana luminescent pour que la famille héritière du sabre retrouve la paix... Bien qu’imbitable, voici une bonne perlouse garnie de castagnes rigolotes et de scenes de bordel riches en couleurs. De toute façon cette inopinée scène de jeté de nonne paraplégique du haut de corniche absout allègrement le préjudice scénaristique.)
"Les magiciens du Royaume perdu" / "Wizards of the lost Kingdom II" : Charles B. Griffith 1989 outside-link ("Visa pour l’Aventure" prévient la jacquette. Bien lui en prend car jugez du peu : un Gandalf adipeux emmene un jeune merdeux à la rencontre de David Carradine pour contrer le Malin. On y croisera un joli FX de cire transparente sur crane ainsi qu’un charmant furet monté sur chapio. Pour le reste, l’Aventure tourne vite court et on se fait surtout rondement chier avec ce visa là.)
Intermerde : Extraits de "Dawn of the Killer B’s" : Special Baskee selecta 2009 (En seconde première, le DVD noumero ouno de la prochaine vadrouille du Cleube. Sous titré "Soudain les Monstres" il concentre en une galette un joli florilège des bizarreries animales croisées à LeCleube©.)
"Massacres au soleil" : Pablo Santiago ? outside-link (Dérrière lequel de ces titres de films philippins celui là peut il bien se cacher ? J’ai noté : "Motards pirates. Naufragés indigènes. Boule qui fume. Course au ralenti de vahiné. Décapitation pendant viol au soleil." Manifestement c’était surtout moi la boule qui fume. Au secours ! Ca parlait de quoi ça déjà ?!)
"Commando Phantom" : Teddy Page aka "Regal Film Inc. présente un film de Irvin Johnson" 1987 outside-link (++++ Max Thayer remue ciel et terre pour retrouver son frangin empêtré au Nam. Arborant un Stetson de belle facture, il fritte les membres d’une force US ultra-secrète qui, sous l’anonymat de masques à gaz infra-sophistiqués, dézingue du viet au kilomètre, hommes, femmes, vieillards zé enfants, identiquement sans regimber, à l’aide de mortiers qui font "Pfuuu". "Du travail de fils de chien" disent des bêrets verts en retard au spectacle des restes. Et même si plus loin le film discourt sur ces ressemblances qui suppléent nos différences, ainsi qu’en témoigne un long plan de blancs culs alignés dans l’onde, la poésie légionnaire s’abime et se sublime dans ce rappel à l’ordre final : "Personne, non personne, ne se met au dessus des lois". Les méchants finissent donc mal : certains même avec une grenade sous la visière... Gros nanar !)
Intermerde : Extraits de "Dawn of the Killer B’s" : Special Baskee selecta 2009 (En avant première, un des DVD de la prochaine vadrouille du Cleube. Contenant notamment des extraits soigneusement choisis de galipèdes musclées tirées de "Clash of the Warlords" / "Mad Warrior" Willie Milan 1985 outside-link )
"Spasms" : William Fruet 1983 outside-link (Début sur rave ethnique et monstre qui tue. Oliver Reed engage Peter Fonda, psychiatre, pour récupérer le spécimen car des "perceptions télépathiques sont activées grâce à des protéines spéciales". Hmmm... de la psychanalyse à la télépathie animale il n’y a qu’un pas c’est bien connu. Bloppers et compagnie, ce sous Scanner poussif se traine en longueur dans l’obscurité de ses scènes interminables. Une dég’ rigolade expliciterait elle enfin l’inexplicable ? Ah... bé non. Imbitable jusqu’au bout. Spasms ellipse les scènes indispensables à sa compréhension jusqu’à tarir une à une toutes ses promesses. Hop, poubelle !)
"Commando Massacre" : J.C. Miller aka Danilo ’Jun’ Cabreira 1987 outside-link (++++ Max Thayer aux commandes de ce film d’espionnage de contre-espionnage. Au menu : pétard mammouth dans pagne, quelques pets de mortiers, de la pyrotechnaze en somme. Arrachage d’ongle complaisant, du sadimze donc. Lancer de pion d’échec dans gueule et une apparition de Jean-Paul II pour la note burlesque. Un authentique nanar avec tout ce qu’il faut dans le dedans.)
Prévisu. on the fly : "Hydra" / "Humanoids from the Deep" : Jeff Yonis 1996 outside-link (Retoqué. Mix pourri d’Alien et du "Continent des hommes poissons" avec des harengs-hommes et un clone de Cheuk Norris.)
Prévisu. on the fly 2 : "Genetic Warrior" / "Hardware" : Richard Stanley 1990 outside-link (Retoqué aussi. Coktail foirlingue de "Diesel" et "Terminator". Rate son pari de faire un bon film avec peu de moyens, à l’arrivée : une merde fauchée.)
"Buveurs de Sang" / "I drink your Blood" : Richer T. Heffron 1976 outside-link (+++++. De la bave de mousse dentifrice. Une scène d’auto-cuisson. Un kebab de rongeurs puis des tourtes farcies au bacille de la rage. Un papy ramolli sous "ce machin le LSD" ou encore un suicide maternel en pleine gestation. Ce film ne recule devant aucune avanie. Mais la VF Uncut, branquignolle, distille force comique là où, à la base, était prévu un dérangeant Charles Manson copycat... inside-link)
"Les enfants du diable" / "Dance of the dwarfs" : Gus Trikonis 1983 outside-link ("Vous avoir couilles Señor". Sous "Magnum" au goût de syndrome de "Crocodile Dundee". Peter Fonda tout aviné fraye son chemin tel un vieux saumon dans cette série B fauchée avec quelques FX latex de bon aloi. La blonde y est relou, jusqu’au bout, et attire des kongzillas nains comme une mouche la merde.)
"Ninja Territory" : Tommy Cheung 1988 outside-link (Ce film de Philippins perdus, de nouveau un deux-en-un fameux, accumule ninjas stroboscopiques, dialogues abyssaux, une action qui sur-piétine et des moments magiques comme ce "Ta gueule poivrot !" qui surgit de nulle part ou bien encore ce beat vraiment bien senti qui illumine d’un coup le Vide. Au gré des "Fils de putain", "Sale batard" et autres "Couilles au cul" le film ondule entre western de rizière et funky flick amateur. Un peu de torture, d’espièglerie, c’est la vie du dandy : morceau choisi : "Ça t’arrive souvent de chier par la bouche ? Je plains ta gonzesse...". Imparable.)
indigestif : "L’ange de la Mort" / "Commando Mengele" : A.M.Franck aka Jess Franco 1987 outside-link (Tandis que JeanSé se baffre d’épuisettes de galettes de riz garnies d’houmous, une série rose à l’arrière goût suave et purin de rance envahit l’écran et empile pèle-mèle dignitaires nazis et discours abscons sur l’insémination artificielle. Produit par Eurociné, dirigé par A.M. Franck alias Jess Franco, avec tous mes respects, ça m’a fait chier, j’ai rien compris et chui parti. Highlights : Chris Mitchum et Howard Vernon, perdus, et une tentative de grimpette par dessus un mur vraiment super pas haut, ultime.)
"Tintorera-Du sang dans la mer" : Cardona René Jr 1977 outside-link (J’avais oublié à quel point ce film de René Cardona est un snuff poissonnier. Au moins 5 grands requins en pleine santé et une raie manta sont morts pour nourrir cette cause filmique perdue, bel effort ! Maltraitance d’animaux réitéré par la suite dans "Cats" / "Noche de los mil gatos" où l’on peut re-observer au détour d’une scène de lancer de félin à main nue mémorable que ce réal a décidément un vilain penchant pour la castagne gratuite de bestiasses.)
"La Vengeance du Sheik" / "Kara Murat seyh gaffar’a karsi" : Natuk Baytan et Ernst Hofbauer 1976 avec Cuneyt Arkin outside-link (Où le grand fameux petit premier Alain Delon turc "Cuneyt Arkin" se livre à d’amusantes cabrioles, comme par exemple sauter du cinquième étage directement sur la selle d’un cheval sans sourcil monter. Fort de burnes ! Un film où l’on mesure la distance entre le public d’occident et d’orient en cela que la maltraitance d’enfant n’y est pas censurée un fifrelin.)
"Antoine Pélissier- Docteur Gore" : Pauline Pallier 2009 (Invitée ad hoc de Greg, Pauline herself nous a gratifié de l’avant première de son documentaire sur Antoine Pélissier alias "Docteur Gore" qui devrait passer au prochain festival de l’étrange de Lyon. Pour info (ou rappel) Antoine Pélissier a une trilogie en tête constituée de : "Maléficia" son premier film, très amateur mais avec au moins deux highlight clownesques comme on les aime à LeCleube©, je vous en parlerai probablement un jour, "Horrificia" qu’il vient de terminer avec le concours de Lloyd Kauffman -grand petit bonhomme qu’on voit et revoit dans le docu en question avec délicement- et "Terrificia" que la terre entière appréhende avec effroi.)