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Chronikz

Rapports circonstanciés des derniers films vus à LeCleube©.

Ozone ! Attack of the Redneck Mutants ! Matt Devlen 1987 par Baskee


Il est de ces ces films qui laissent une trace sur l’émail.
Ozone n’est pas un bio-pic sur un boys-band gay mais une perle rare du cinéma Gore, pure comme la rosée du matin sur une hortensia, efficace comme une tarte de bud spencer.

Non content de nous offrir un des meilleurs métrages du genre malgré un budget limité de litrons de sirop d’érable à la groseille, Matt Devlen nous balance en plus des têtes coupées, un message écolo en bonne et due forme : "Without it you die !"(deuxième titre du film).

Certes l’influence des rayons gamma ont déjà bien influencés les scénaristes de films à miquettes (blue sunshine, frissons d’horreur) mais ici les prouts de vaches ne sont qu’un fumeux prétexte à faire fondre les agriculteurs et à les tranformer en têtes de bouses.Ceux-ci deviennent subitement psychotiques et veulent éviscérer tout le patelin. Attack of the redneck mutants (troisième titre du film) n’est pas juste une grande braderie du mou, mais un film au style très amateur doté d’un grain crado rappellant par moment charognard(aka the Meat Eater ) ou encore l’unique bon film de Tobe Hooper : Texas Chainsaw Massacre.

La cambrousse US est ici dépeinte avec brio de la cuisine où on apprend à tuer un coq dans un évier, au saloon où on apprend à tuer le temps à coup de Budweiser.La séquence du saloon étant particulièrement réussie frisant avec le surréalisme.De surréalisme, le film en est teinté de-ci, de-là avec des plans saisissants comme celui du bocal de pickles derrière le rideau qui ondule sous la brise pendant qu’en off, la ménagère se fait trucider( ben oui, c’est quand même pas du Bunuel).

Ozone est un film qui ne manque pas d’air et nous redonne un vrai vent de fraîcheur dans un genre un peu oublié de nos jours.

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Ninja Territory_Tommy cheung_Hong Kong-Thailand 1984. par Baskee
Ninja Territory

Ce NINJA TERRITORY au titre alléchant nous a véritablement comblés.

Les nobles ingrédients du nanar y sont réunis pour le plus grand plaisir des papilles, des pupilles et des esgourdes ! On nous propose en entrée et sans attendre des ninjas vaporeux et magiques qui castagnent des bandits sur un ponton du port de Hong Kong, des malfrats assaisonnés de coups de ballerines par deux ninjas ,un blanc et un orange qui disparaissent en fumée pour mieux réapparaitre dans le dos des gros balourds. Bref ça hume bon dès le début.

S’ensuit un meeting sur table en formica et une mission confiées en deux temps trois mouvements à deux flics de chocs américains chargés de répertorier et identifier des organisations communistes révolutionnaires dans le pays afin de les déstabiliser. Une remarque judicieuse plus tard,le comité décide finalement d’envoyer un couple d’agent infiltrés du même genre ethnique thai (c’est à dire asiat’ mais mat) pour optimiser les chances de succès de la mission. Les deux amerloques que nous avions déjà adoptés (ils avaient des t-shirt vraiment super) resteront à hong kong... Un chouette programme ! Dès le deuxième quart d’heure du film on se rend rapidement compte que le film est en fait constitué de deux métrages différents et qu’un savant montage s’efforce de leur trouver des liens corrélateurs mais que ce n’est pas une mince affaire. On comprend mieux pourquoi les deux ricains ont été retenu à hong kong dans le premier film, les moyens techniques en effets spéciaux ne permettait nullement d’intégrer les personnages dans l’autre film. Un détail si ce Ninja territory est un "deux en un" il dispose aussi de 5 jaquettes différentes(voir nanarland ).

Le film qui se présentait à nous comme une sorte shaw brothers sauce aigre-douce tourne alors au western nouilles sautées se déroulant dans une campagne sans conteste thaïlandaise. On est certes décontenancé devant ce culot de nous offrir deux films en un, mais notre gout pour le médiocre et les doublages soignés force l’indulgence.

Nous vlatipas déboulés dans une histoire de loubards tuant le temps dans l’unique bar du coin, un véritable saloon thai ou il fait bon se chicaner entre moustachus pour des pacotilles. Un vague et mystérieux justicier déboule dans ce bled à la ramasse et remet un peu d’ordre en provoquant les gros bras locaux et en les invitant à se friter mais ailleurs, d’homme à homme sur la colline d’à coté, le tripot étant déjà copieusement exploité dans le film.

Le justicier de la savate de part son exotisme et sa virilité devient alors très convoité par les radasses du coin affublées de prénom français tels que catherine, sylvie ect mais se fait également répérer par le caid, sorte de pablo escobar socialiste (et non plus communiste comme au début). Arrive alors le couple de flics UnderCover envoyé au début et qu’on avait oublié...Ils infiltrent la résidence du parrain se faisant passer pour les profs particuliers des enfants.

En milieu de film, nous revoilà de retour à hong kong le temps d’une scène pour nous rappeler qu’il y a deux films dans ce film ! A ce moment meme avec beaucoup de bonne volonté on a du mal à faire la jonction entre les deux histoires et à succomber au subterfuge. Qui est qui, qui fait quoi ? ça tourne à la Lynch cette intrigue ! On a droit toutefois à une belle scène de fight dans les bois avec le grand retour des deux ninjas vaporeux du début ! Le doute plane mais pas pour longtemps car nous voilà de retour dans le saloon thai pour une pléthore de dialogues graveleux et un festival de bourre-pifs dans moustaches. Plus rien alors ne nous maintient suspendus au fil de l’histoire qui s’évapore comme nos fonds de bières. Et pourtant on rit encore toutes gencives dehors de ces répliques inconcevables !

Je passe le dénouement du film(enfin du deuxième...) sans intérêt aucun pour en finir avec la toute fin qui vous tombe sur le coin de la gueule comme une fiente de piaf. La dernière minute est en réalité une scène de cascade de bagnole et moto du premier film (qui avait l’air somme toute plus juteux que le deuxième) et qui signale la fin du tout. Waouh !

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"Les Aventuriers du Cobra d’Or" Anthony Dawson Italie 1982 par Baskee

"Les Aventuriers du Cobra d’Or" Anthony Dawson Italie 1982

Voici une mini chronique d’un bon B signé d’une main de merde Antonio Margheriti (Antohny Dawson) :

Si vous avez aimez YOR, alors vous adorerez LES AVENTURIERS DU COBRA D’OR ! Comme à son habitude Antonio frappe fort ! Il nous offre un film d’action corsé comme on les aime doté d’un scénario super original ! Manque de bol, de l’autre coté de l’atlantique, et cette même année 1982 (décidément c’est pas de bol...), un autre petit film "Les Aventuriers de l’Arche Perdue" lui vole la vedette occultant injustement à sa sortie Le COBRA D’OR. Une défaite commerciale en salle certes, mais un gros carton en location comme souvent à cette douce époque, terreau fertile pour la VHS. Ce petit chef-d’oeuvre du genre renferme bien des merveilles et en met plein les mirettes dans un style magistral rital. Je me tairai sur l’intrigue, pour ne rien gâcher et aussi parce que j’ai pas tout compris, mais je vous préviens, le grand frisson est au rendez-vous ! Il est question d’une idole en or (tiens...) dont deux soldats d’élite doivent s’emparer j’ai oublié pourquoi. David Barbeck est fidèle à lui-même (si vous avez vu "les héros de l’apocalypse"), toujours le flingue à la main à hauteur de gueule pour être dans le champ et débordant de bonne volonté scénique. Son acolyte n’est autre que John Steiner incarnant un officier sooo british sauce Alec Guiness. La scène que je retiendrai de ce film (un très bon parti pour les amateurs de nanars tout de meme) est le combat aérien de l’intro, non que je sois insensible à l’impressionnante scène finale dans le volcan en platre, mais j’ai toujours été fan d’aéro-modélisme.

Two thumbs up aussi pour le make-up et en particulier le vieillissement des deux héros (David Warbeck et John steiner). L’action se déroule en 1944 au début du film et le dénouement de nos jours, c’est à dire en 1982. Le réalisateur voulant se concentrer sur la qualité de la narration et de l’intrigue décida tout bonnement d’oublier ce détail superflu et de se contenter de déverser de la colle scotch sur le visage des acteurs pour faire vieux...anecdotique. On serait tenté après ce forfait de qualifier Anthony Dawson de "spielberg" du pauvre et on aurait raison, mais ce film demeure un classique du genre très caractéristique de l’effervescence du cinéma bis italien à cette période ainsi qu’un bien agréable divertissement pour couillons magnétiques.

dedans, vous trouverez aussi :

de la traitrise,des modèles réduits, de la lave en paraffine, de la cupidité,de la flippe, la folie des hommes et des bourre-pifs.

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Le loup-garou de washington par Baskee
chronique du film

"Le loup garou de Washington" réal. Milton Moses Ginsberg USA 1973

Eh bien oui, les loup-garous comme les chiens sont territoriaux.A l’instar de celui de Londres, celui-ci plus qu’un simple représentant de sa ville est très impliqué dans la politique de son pays puisque infiltré à la maison blanche. Il ne l’a bien évidemment pas désirée sa condition d’homme poilu assoiffé de chair fraiche, non !En qualité d’attaché de presse du président des états-unis-d’amériques il a ramemé le mal du pays d’où provenait d’ailleurs tous les maux et menaces possibles à l’époque , un pays lointain et arriéré aux croyances païennes:LA RUSSIE ! Pour faire bref,d’ailleurs son intro a bien ce seul mérite c’est d’etre brève également,le cravateux (incarné par Dean Stockwell) en voyage diplomatique en russie se fait mordre en changeant sa roue par un... berger allemand peint en noir ! Jack Witier (notre héros) courroussé par cette attaque arbitraire avoinera la bête d’une bonne salve de coups de canne. La bète restée sur le carreau prend alors la forme d’un homme(habillé...) ! Il s’avèrera qu’il est le fils ainé d’une famille de manouches gens du voyage dont la matriarche sorte de madame irma, louera finalement l’assassin de son fils de l’avoir délivré du mal.La correspondante russe de Jack lui explique alors les croyances locales et qu’il a indubitablement été mordu par un loup-garou.

De retour au pays, Jack réintègre ses pénates et retrouve son ex qui n’est autre que la fille du président des USA.Il prend ses nouvelles fonctions de porte-parole gagnant peu à peu la confiance et l’estime de celui-ci (Un homme d’état neuneu et débonnaire visiblement dépassé par le contexte social et se faisant royalement chier). Vient un cocktail huppé (décoré d’étranges éléphants gonflables) pendant lequel Jack Witier ne se sent pas à son aise il est pris d’étranges bouffées de chaleurs et d’hallucinations et en plus ce soir c’est pleine lune ! Devisant comme le veux le savoir-vivre avec les convives coincés du cul il croit voir apparaitre un pentacle dessiné dans la paume de la main d’une grosse femme ivre, épouse délurée d’un sénateur à qui il vient de faire le baise-main. Étrange similitude avec la cicatrice de la morsure également en forme de pentacle (ou plutôt une étoile lambda car faite à l’endroit...) ! Au petit matin on retrouvera la-dite grosse femme, éventrée dans un caddie de supermarché.

Dans la journée ressentant d’étranges pulsions, et en proie à de nouvelles hallucinations, Jack commence à se douter qu’il est bien à son tour devenu un lycanthrope.Ses craintes se confirment car le soir au téléphone, des poils lui poussent sur les mains.S’ensuit une transformation bien sympathique en fondu enchainés:poils, dents, re-poils et truffe ! On découvre l’apparence de la bête : une sorte de workshire-garou plutôt mignon à la truffe luisante. Ostensible hommage à Lon Cheney,frimousse poilue et mèches grises sur les tempes,on applaudi !On applaudi même des deux mains lorsque la transformation achevée, le loup-garou pique une crise dans le living et fout le barouf en se déplaçant à quatre pattes dans son petit costume cintré. Il va même mâchonner la carpète ! Plus tard dans la nuit il s’attaquera à un couple de blacks marginaux(drogués)nous offrant une anthologique scène de lèche-vitrine. Le lendemain, le doute n’est plus permis, Jack sait qu’il est le loup-garou défrayant la chronique et qu’il est responsable de ces effroyables meurtres.

Jack parviendra tout de même bien difficilement à convaincre son entourage incrédule y compris le président (de plus en plus largué) qu’il est bel et bien loup-garou.Dans un élan philanthropique il obtient donc de ses proches de l’enchainer au rocking chair la nuit suivante afin de leur prouver l’incroyable vérité et de mettre un terme au carnage.

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"Le Rayon Bleu"_"Blue Sunshine" Jeff Liebermann_USA 1976 par Baskee

Une nuit de pleine lune, des personnes sont soudainement prises de migraines et perdent leurs cheveux par poignées. Ces gens deviennent vite irascibles à tendance psychotiques. La lune serait-elle la cause de ces perturbations psychologiques et capillaires comme le suggère grossièrement le générique ? Pas sûr...

Lors d’une soirée entre amis au coin du feu, un jeune homme perdant sa perruque et mettant à jour une vilaine calvitie est pris de folie meurtrière et tue sauvagement trois jeunes femmes. Zipklin, témoin de ce drame va mener sa petite enquête alors que d’autres évènements similaires auront lieu dans son entourage. Accusé à tort d’un meurtre, il devra percer le mystère du "Blue Sunshine" afin de prouver son innocence. L’enquête mènera Zipklin à un ancien collègue de fac de médecine qui lui fera de bien intéressantes révélations.

Le rayon bleu est un bon nanar au scénario ambitieux s’essoufflant un brin dès la première demi-heure dans une intrigue pataude. Heureusement le film est assaisonné de scènes surprenantes qui valent le détour et d’une VF irréprochable. Les amateurs d’intrigues seront comblés, car l’enquête a autant de peps que celle d’un mon Maigret. Blue Sunshine reste sans conteste un bon parti qui a sans doute inspiré plus d’un scénariste par la suite et qui plus est basé sur des faits réels ayant réellement eu lieu... Chocottes et choucroutes garanties !

Si tu n’es pas encore convaincu, dedans tu trouveras aussi :

 des perruques
 un homme oiseau
 des peaux de fesses
 une femme en feu
 du disco

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Les Roues de Feu_Cirio H.Santiago_1984_USA-Philipines par Baskee

Superbe post nuke qui manquait à ma collection ! Dans le futur, une guerre nucléaire a ravagé la planète. Flute ! Des bandes rivales se battent pour une raison qui nous aura échappée à tous malgré un intérêt certain pour ce petit bijou de série Z. A l’instar des autres post-nuke directement calqués sur un certain Mad Max, dans ce monde dévasté et désertique on ne se bat ni pour de l’eau(les exterminateurs de l’an 3000) ni pour ni de l’essence, on se bat c’est tout.

Trace est un guerrier pilotant une mustang savamment ornée de grilles et de taules futurisques sorte d’interceptor mais avec une fusée dans le cul. Trace(prononcer "tresse") recherche sa soeur Arlie enlevée par Scourge, le chef des méchants (Un Humungus philipin pathétique qui a laissé son charisme dans le placard de sa loge). Arlie captive passera rapidement à la casserole se faisant violer par toute la tribu. Y’a de la réprimande dans l’air...

Trace dans sa quête de justice rencontrera à chaque coin de désert des sbires de Scourge et en profitera pour tester son lance-flamme. Plus tard il viendra au secours d’une superbe jeune femme aux prises avec une autre bande de loubards du désert.Les sauvages expédiés en enfer,Trace sympathise avec cette charmante créature dont le nom m’a échappé car trop dur à prononcer. Nos héros qui ont désormais conclu derrière une dune au coucher du soleil, décident de se rallier à la cause des Proprios même s’ils ne partagent pas leur vision autoritaire de la société.Mais, à choisir entre le chaos et la dictature, ils optent finalement pour la main de fer... Déception dans nos cœurs de punks résignés ! Un combat de fin épique mais beaucoup trop long mènera Trace et les Proprios à la victoire au prix de pyrotechnie colorée et du sacrifice de courageux guerriers.

Outre les noms grotesques dont sont affublés les personnages qui frisent la palme du gros n’importe quoi, on retiendra surtout de cette fresque la fameuse armée des "proprios" (sans doute traduction littérale de l’anglais "landlords") qui cherchent à rétablir un semblant d’ordre dans tout ce chaos donnant lieu à des répliques hilarantes hors contexte. Bon évidemment il y a aussi les grosses loches malmenées de la sœur du héros au potentiel poitrinaire sur-exploité par le réal mais ça, c’est un détail. Mention spéciale tout de même pour la tribu des "polnarefs cannibales des cavernes" et leur cris de moineaux insupportables. De tous les rip off de mad max2 vus au cleube, celui-ci reste le plagiat le mieux réussi en tant que tel, certaines scènes et plans étant outrageusement calqués sur l’original.

Dedans tu trouveras :

 des carrières.
 Du désert.
 des loches.
 des exactions sur femmes.
 des tirs mortiers au son risible (possible hommage à Lautner ?).
 un cul à la fenêtre d’une mustang.
 des pics, des grillages.
 des épaulettes en skai.
 des cascades mal réglées qui ont du faire bobo.
 une fusée en taules d’un Raël en carton.

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Santo le mutant (Santo en El tesoro de Drácula)_rene cardona_1969 par Baskee

Santo est ce catcheur mexicain des années 60 surnommé "El Enmascarado de Plata" où "Masque d’argent". Véritable star au mexique il fut l’objet d’une saga de quatre films dont celui-ci est le premier volet.

Santo prend sa retraite d’espion-justicier et se reconvertit dans la science. Le bougre est très doué et invente tout bonnement la machine à voyager dans le temps. Présentant son invention à une délégation scientifique Santo fait un bide mémorable devant une audience sceptique. Ils veulent des preuves ! Santo se voit donc dans l’obligation de faire un test avec un cobaye humain pour voir son invention reconnue. Il envoie la fille de son ami le professeur comme cobaye dans le passé prétextant que les femmes sont plus aptes à endurer de tels chocs émotionnels et psychologiques. Le processus lancé, Luisa se retrouve en nuisette tombant dans un lit ancien au ralenti. La pauvre fille est en fait apparue par mégarde chez un vampire notoire de la fin du 19ème : le conte Alucard... Alucard aime les jeunes femmes et s’entoure d’escort girls qu’il zombifie en buvant leur sang. Luisa devient aussitot sa captive (en plus tombée toute cuite dans son chateau) et rejoint les rangs du harem diabolique. Santo parviendra tout de meme à faire revenir Luisa dans le présent (1969) in extremis. Elle lui révèlera une histoire de trésor secret du comte Alucard (s’avèrant etre en réalité le comte Dracula en personne ! ahhh ok !), ce qui éveille aussitot l’interet de Santo et ses amis qui décident de retourner dans la crypte (donc deux siècles plus tard) pour rafler le magot.

Film à la photo superbe aux voix VF excellentes proche du Hammer.

dedans tu trouveras aussi :

 De la castagne mais point trop.
 un peu d’ennui
 des chauves-souris en latex.
 des branches de gui.
 des stock shots de catch 60’s qui valent le détour.
 des femmes bues.
 des goutelettes de sang.
 une machine a explorer le temps super design.

En somme avec Santo t’es pas déçu, ce film est une perle rare je veux voir les trois autres !

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"Target Eagle"_Anthony Loma_1982 par Baskee

Superbe version française d’un bon nanar d’espionnage de 1982. Une distribution impressionnante, Georges Peppard, max Von Sydow,Chuck Connors et Susana Dosamantes. Il s’agit d’une vague histoire de flics de choc infiltrés au sein d’un gang de trafiquants de came.

Georges Peppard et son co-équipier juif metteront à jour un bien plus ample business d’uranium à destination de la Lybie (Les méchants en 1982). Les gentils forment aussitot un commando de paras et partent mettre un terme à la menace nucléaire lybienne... Encore bien d’actualité en somme ! La VF force le respect avec des voix bien connues des amateurs de Bis, la musique est excellente, teintée de disco et d’influence Goblin. Bon nanar à l’action molle mais au goût eighties sucré qui fait plaisir, des bonnes répliques soutenues et une fin qui fait "splotch !". Que demander de plus ?

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"Les Héros De l’Apocalypse"_Anthony dawson_Italie 1980 par Baskee
Cleube©-Surprise chez Ced le 26 mai.

Après une vaine tentative de visionnage le 11 mai suite à un endormissement massif de l’audience, nous venons enfin de voir "les héros de l’apocalypse" dans sa totalité lors de ce petit club improvisé chez Ced.

Pour faire court, ce film de Anthony dawson a été réalisé en 1980, c’est à dire à peine un an après "Apocalypse Now" ce qui explique les similitudes abusives et pataudes d’avec ce grand classique ! La trame est la même ,après une petite permission qui tourne au vinaigre dans un bordel sordide de Saigon le capitaine Morris (David Warbeck), un anti-héro en balsa débonnaire et déshumanisé,se voit confier une mission de la plus haute importance. Il mènera un petit commando de G.I’s dangereusement traumatisés par les horreurs de guerre (du Viet-nam) au fin fond de la jungle à la recherche d’un mystérieux émetteur qu’ils doivent impérativement détruire.On apprendra qu’il s’agit d’un émetteur de radio-pirate diffusant les discours subversifs d’une femme démente qui n’a de cesse de démoraliser les troupes américaines ! L’équipée fera halte à la base tenue par le major Cash(incarné rappellez-vous par Robert Duval dans l’original) un camp retranché fait de grottes transformées en lieu de débauche par les américains et que les viets veulent absolument reprendre.Le commando repartira a travers la jungle coupant à la machette les clichés et les fougères, perdant des hommes dans d’horribles pièges artisanaux et semant la terreur dans des villages.

Tout dans ce film est superbement soigné, des effets spéciaux(pièges à pieux en mousse, mannequin en flammes,et autres maquettes qui pètent), des acteurs qui se donnent a fond et qui surjouent en voulant bien faire et une infâme musique à la wagner au synthé pour les scènes d’hélicos...

On retiendra par dessus tout une scène d’attaque de rats dans l’eau, les tétons perpétuellement dardés de la jolie reporter et le Black fort-en-gueule et sa jambe en salami. Au détour d’un palmier,on se retrouve frappé par une sorte de morale qui émane de film très Bis qui se résume à dire que...La guerre c’est pas bien !Quand on arrive à la fin la conscience ébrouée par tout ces messages, on se rend compte surtout que c’est un film anti radios libres...

Deux ans après ce film A.dawson réalisera un autre de ses plus grands rip off :"Les aventuriers du cobra d’or"(deux chroniques plus haut) motivé par le succès retentissant de "les aventuriers de l’arche perdue". "Après tout pourquoi se faire chier à trouver un pitch original quand les films de guerre à messages cartonnent et que Apocalypse now est sorti un an avant ?" C’est sans doute ce que s’est dit en italien Antonio Marghereti (son réel patronyme) avant de tourner ce film, encore et toujours en pensant bien faire et on l’en remercie !

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