Articles de cette rubrique

| Accueil | | Quoi ? | | Chronikz |

"Les Aventuriers du Cobra d’Or" Anthony Dawson Italie 1982 par Baskee

"Les Aventuriers du Cobra d’Or" Anthony Dawson Italie 1982

Voici une mini chronique d’un bon B signé d’une main de merde Antonio Margheriti (Antohny Dawson) :

Si vous avez aimez YOR, alors vous adorerez LES AVENTURIERS DU COBRA D’OR ! Comme à son habitude Antonio frappe fort ! Il nous offre un film d’action corsé comme on les aime doté d’un scénario super original ! Manque de bol, de l’autre coté de l’atlantique, et cette même année 1982 (décidément c’est pas de bol...), un autre petit film "Les Aventuriers de l’Arche Perdue" lui vole la vedette occultant injustement à sa sortie Le COBRA D’OR. Une défaite commerciale en salle certes, mais un gros carton en location comme souvent à cette douce époque, terreau fertile pour la VHS. Ce petit chef-d’oeuvre du genre renferme bien des merveilles et en met plein les mirettes dans un style magistral rital. Je me tairai sur l’intrigue, pour ne rien gâcher et aussi parce que j’ai pas tout compris, mais je vous préviens, le grand frisson est au rendez-vous ! Il est question d’une idole en or (tiens...) dont deux soldats d’élite doivent s’emparer j’ai oublié pourquoi. David Barbeck est fidèle à lui-même (si vous avez vu "les héros de l’apocalypse"), toujours le flingue à la main à hauteur de gueule pour être dans le champ et débordant de bonne volonté scénique. Son acolyte n’est autre que John Steiner incarnant un officier sooo british sauce Alec Guiness. La scène que je retiendrai de ce film (un très bon parti pour les amateurs de nanars tout de meme) est le combat aérien de l’intro, non que je sois insensible à l’impressionnante scène finale dans le volcan en platre, mais j’ai toujours été fan d’aéro-modélisme.

Two thumbs up aussi pour le make-up et en particulier le vieillissement des deux héros (David Warbeck et John steiner). L’action se déroule en 1944 au début du film et le dénouement de nos jours, c’est à dire en 1982. Le réalisateur voulant se concentrer sur la qualité de la narration et de l’intrigue décida tout bonnement d’oublier ce détail superflu et de se contenter de déverser de la colle scotch sur le visage des acteurs pour faire vieux...anecdotique. On serait tenté après ce forfait de qualifier Anthony Dawson de "spielberg" du pauvre et on aurait raison, mais ce film demeure un classique du genre très caractéristique de l’effervescence du cinéma bis italien à cette période ainsi qu’un bien agréable divertissement pour couillons magnétiques.

dedans, vous trouverez aussi :

de la traitrise,des modèles réduits, de la lave en paraffine, de la cupidité,de la flippe, la folie des hommes et des bourre-pifs.

L’Enregistreur

^